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La gazette de Normalie

En résistance face au "sot"cialisme

Douce France Cher Pays de mon enfance...

Ma très chère France,

Aujourd’hui, je suis triste, triste de voir ce que tu es devenue, triste que tu aies à ce point décliné. Je suis endeuillée de ce que tu fus, je me résous à l’idée que tu ne seras jamais plus ma délicieuse France.

Quand j’étais petite fille, j’allais à l’école le cœur léger. L’instituteur était notre troisième parent, nous respections tous son autorité…les quelques deux ou trois récalcitrants n’étaient que des pitres recherchant plus les fous rires de la majorité que l’affrontement ou la nonchalance envers notre professeur.

L’école était ma deuxième famille, je m’y sentais bien. Il y avait cette compétition bienveillante entre élèves qui nous entraînait vers le haut.

Nous étions les élèves de l’école de la république, celle qui nous unissait autour du savoir, celle qui nous unissait…tout simplement !

Dans la cour de récréation, nous chantonnions les mêmes chansons à la mode, le RnB venait de naître et, déjà, devenait le phénomène musical de toute une génération. Nous suivions les mêmes modes vestimentaires, capillaires…nous étions des enfants qui cherchions avant tout, à se ressembler entre nous.

Nous étions français, et insouciants. Nous étions blancs, noirs, jaunes, nous nous en fichions, nous étions français !

Ce qui est dramatique, cher pays, c’est que ce temps-là n’est pas si loin de nous, c’était il y a seulement 10-15 ans.

Comment puis-je à ce point ne plus te reconnaître ? Que t’est-il arrivé ?

Tes écoles ne sont plus ce lieu d’unité et de partage, mais au contraire un lieu de discorde et de fracture.

Quelque chose d’inquiétant est en train de se produire, là, juste sous nos yeux.

Ce que je voudrais démontrer c’est que si l’école a changé, si l’école qui est le lieu où l’on se construit ne parvient plus à « réunir », alors c’est toute la république qui est menacée.

Nous voyons nos grandes villes et même les moins grandes désormais, sombrer dans un communautarisme destructeur, défaiseur de patriotisme, à une vitesse folle. Nous observons cette déchéance impuissants, inquiets et orphelins d’une France qui nous aimait et que nous aimions tous.

Le paysage scolaire a profondément changé. L’intégration est devenue une question sociétale quasi pitoyable tant elle est dépassée !

C’est bien dans l’enceinte de l’école, que ce malaise a l’écho le plus retentissant. On y abomine sa patrie haut et fort, fier d’être « tout sauf français », on se cloisonne par « origines » rejetant, parfois violemment  ceux décrit comme « français de souche ».

Ces derniers, victimes de ce nouveau racisme, sont les étendards de la France qui se perd, qui disparait.

Ce dénigrement qui a touché ma famille, en touche beaucoup d’autres…Nous ne pouvons plus le taire ! Nos dirigeants, ferment docilement les yeux, mais se confronteront un jour à notre parfaite acuité visuelle !

Nous sommes le pays des droits de l’Homme, et non le pays du droit de se taire !

Nous sommes le pays du « Aux armes citoyens », et non celui du « Aux larmes citoyens » !

Réagissons…

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M
Je partage votre analyse .L'école a bien changée lele. e joue plus son rôle ,net ce n'est pas Peillon qui va faire évoluer les choses du bon côté otre société évolué très vite trop vite .A.llez vous au marche de Choisy ? Je ne suis pas sûre uque tous ces gens se sentent français ...
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